EXEMPLE DU LIMOUSIN
Je ne parlerais que du Limousin où nous avons réalisé, avec l’ADEME, une étude su 84 centrales existantes.
Les conclusions de cette étude sont les suivantes : d’une part, 36 PCH peuvent envisager une augmentation de puissance sans mettre en oeuvre une nouvelle procédure d’autorisation (moyenne de 200 Kw) ce qui représente, pour une puissance installée de 30.000 Kw : 10.000 Kw supplémentaires envisageables.
D’autre part, environ 1000 moulins existent en Limousin. Ils sont pour la plupart propriétaires d’un droit d’eau fondé en titre, auxquels on demande un investissement pour des passes à poisson alors qu’ils n’utilisent plus la force motrice de l’eau ; mais le raccordement EDF, le mécanisme, les vannes et canaux sont en bon état : une installation en basse tension pour un prix de revient minimum (2300 euros de protection, 2300 euros de régulation).Chaque moulin peut faire l’objet d’une installation de 20 Kw ; 20.000 Kw supplémentaires peuvent donc être envisagés avec un temps de retour sur investissement de 1 an.
L’optimatisation du parc de PCH seraient de 10.000 Kw pour les PCH et 20.000Kw pour les moulins soit 30.000 Kw. Noter que nous nous rapprochons des 40.000 Kw supplémentaires projetés pour le Limousin. Nous avons déjà deux projets de 700 Kw en augmentation de puissance et 1000 KW en installations nouvelles…
Vues les directives d’assouplissements qui vont être envoyées aux préfets, à nous, Syndicat des moulins pour les toutes petites installations de porter la bonne parole, d’argumenter par des exemples précis, des « inaugurations », toute nouvelle initiative.
La presse et la télévision sont prêtes à nous accompagner, des reportages ont été fait en Limousin sur micro centrales et sur moulins…
D. FARGES